Reconnaissance pour ceux qui nous protègent (Sylvie Lainé)

Un couple de policiers a été massacré, justement parce qu’ils étaient policiers.

La police est en deuil. Nous le sommes avec elle, avec tous ceux qui agissent en acceptant de mettre leurs vies en péril pour préserver un ordre aujourd’hui menacé de toute part.

Parce que nous sommes profondément choqués, parce que nous pensons aux deux enfants de ce couple martyre, nous ressentons de la reconnaissance pour ces 145 000* anonymes dont la mission est de nous protéger dans nos quartiers, dans nos villes. Nous sommes solidaires.

Pour combien de temps ? Ce n’est pas seulement dans le malheur, pas seulement lorsqu’on les tue que nous devons leur témoigner le respect auquel ils aspirent.

En 2014, 5800 policiers ont été blessés en mission. En 2015, six ont été tués, toujours en mission*. Les meurtres de Magnanville nous démontrent aujourd’hui que, face aux terroristes, la sphère privée ne peut plus être leur refuge.

J’ai écouté, sur France Info, le propos tenu par Céline Berthon,  Secrétaire générale du syndicat des commissaires de la police nationale.  Sa détermination sereine et la mesure dont elle a fait preuve dans l’analyse m’ont impressionnée. Je veux saluer cette hauteur de vue.

J’ai découvert, sur le site de ce syndicat, un communiqué de presse intitulé « Gardiens de la Paix, dignes de respect ». Gardiens de la Paix… On oublie trop souvent le nom de leur métier.

Parce que je comprends leur attente, je veux partager avec mes « liens » sur Linkedin un extrait de l’une des phrases de ce document : « L’importance des sacrifices consentis (…) pour répondre (…) aux agressions de toutes sortes, nous rendent légitimes à exiger le respect de la Nation. ».

Sylvie Lainé

* Source : France Info

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